Bonjour à tou.te.s!
It’s been a long time!
Alors je me suis dis que je reviendrais pour un petit article encore une fois centré sur le Moi et les études (En partie) en attendant un prochain article sur les films musicaux la semaine prochaine!
Pour vous illustrer un peu le degré ou je suis, c’est que pendant très longtemps, je ne me sentais pas légitime à être assez illégitime. Oui c’est un peu tordu mais je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. Ce sentiment parfois confus de « Oh bah non j’en parlerais mal, c’est pas si important, je ne vaux pas la peine d’en parler et de tout façon je le ferais mal et chez certain.e.s c’est pire. ». Alors traitons le mal directement et écrivons un peu dessus!- me suis-je dis avec toute la force et la volonté qui me caractérise.
De l’enfant assurée à l’étudiante stressée.
Quand j’étais enfant, j’étais une petite fille assez énervante mais plutôt bonne élève, qui écrivait beaucoup et qui adorait dessiner. Même si le côté bonne élève s’est estompé au fil du temps, je n’ai jamais cessé d’écrire, de dessiner, d’imaginer divers projets de tout types. Mais les années avançant, je me suis peu à peu engluée dans une espèce de mélasse dont il est difficile de sortir et qui ne cessait de remettre en doute tout ce que je faisais en me répétant à quel point je n’étais pas légitime dans ce que je faisais.
Ainsi, que ça soit dans le domaine des études ou artistiques, j’ai commencé à de moins en moins mettre en avant ce que je faisais, jusqu’à même ne plus oser exposer mes productions, même à mon entourage proche. Arrivée dans les études supérieures et en avançant de plus en plus, ma jauge de confiance a diminué pour ne finalement laisser en master 2, donc cette année, qu’une faible lueur de confiance en moi.
Ainsi dans la majorité de mes travaux, de mes dossiers à rendre, dans mes oraux, je ne suis qu’une petite flaque de boue tremblante qui est convaincue de foirer tout ce qu’elle fait. Et quand ça ne foire pas, je suis plus que convaincue que le problème est ailleurs, le professeur trop gentil, que j’ai eue de la chance et tout un tas d’excuses pour justifier que, finalement, Non Cofee, tu n’es pas si bonne que ça dans ce que tu fais, pas de soucis à ce niveau, tu restes dans ta médiocrité.
Les autre, les autres, et encore les autres.
L’un des soucis principaux dans ce genre de cas, c’est que très souvent, les autres, sans le savoir, ont le don de réussir à te mettre au plus bas sans rien faire. Ce que je veux dire c’est que se comparer aux autres c’est pas forcément très sympa ni très utile mais souvent inévitable. Et quand on a tendance à s’auto descendre très bien tout seul, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin sur la confiance en soi quand on est confronté à toute une classe que l’on pense, évidement, plus brillante que soi.
C’est à dire que si j’écoute la petite voix agaçante dans ma tête, la majorité de ma promotion est un génie et moi je ne suis que le boulet. J’aurais tendance à trouver le travail des autres excellent sans pouvoir remettre le mien en perspective et l’envisager de façon objective sans dépréciations liées simplement à mon envie de me crever les yeux à chaque fois que je vois un fruit de ma production.
« Mon succès n’est jamais mérité »
Que dire alors quand un travail est reconnu par une autorité compétente ou simplement par un ensemble de personne ?
On est beaucoup à alors attribuer la réussite à un tas de facteurs plus ou moins crédibles, comme si finalement on devait s’excuser d’avoir réussi, puisque, dans le fond, Tu ne le mérites pas vraiment tu sais?
Pour prendre un exemple, quand j’ai commencé à poster mes fanfictions (ne me jugez pas, on a tous nos défauts), j’ai reçu les commentaires positifs avec un mélange d’incompréhension et de honte. L’exercice voulant en plus que j’utilise un univers et des personnages déjà existant, autant vous dire qu’il est facile de remettre en cause la part de bon dans ce qu’on fait.
Comment se sortir de ça?
J’aimerais avoir un petit remède miracle à vous proposer et des conseils très pertinents mais là encore je ne peux que parler de ce qui m’aide, personnellement à faire face à tout ça.
-Mettre le doigt sur le problème: C’est con mais le simple fait de se dire « Oui j’ai du mal à reconnaître mes mérites et souvent je me déprécie alors qu’il n’y a aucune raison de le faire » c’est très libérateur. Ça aide à prendre un peu de recul et ne pas se jeter directement dans l’auto-critique et l’auto-flagellation.
– Arrêter d’écouter cette petite voix qui te dit que tu n’en vaux pas la peine: Plus facile à dire qu’à faire me direz vous. Effectivement ça peut prendre du temps mais préservez vous et accordez vous un peu de temps. Listez les choses qui vous font du bien, pensez à tout ce que vous avez déjà accompli, réfléchissez à toutes les qualités que vous avec, en bref, écoutez vous vraiment, sans filtre qui déforme les impressions et ré-apprenez à aimer ce que vous êtes.
-Bien s’entourer: Je l’ai finalement très peu évoqué mais je le fais ici. C’est encore un conseil qui semble évident mais quand on a du mal à se faire confiance, il n’y a rien de plus important que de s’entourer de positifs et de personnes qui sauront vous entourer sans vous juger et qui sauront même vous encourager. Parce que très clairement vous n’avez pas besoin de quelqu’un qui pointera vos défauts et qui appuiera là ou ça fait mal sous couvert d’humour ou autre au lieu de vous rassurer. (On en connaît tou.te.s un.e)
-Se lancer petit à petit dans ses projets: Si vous avez peur, vous pouvez y aller petit à petit. Si votre projet de vie c’est de publier un roman mais que vous n’osez pas montrer vos écrits, allez-y petit à petit; blogs, sites de fictions, ou même sauter le pas et faire lire à votre meilleur.e ami.e. J’avoue que, personnellement, Internet m’a beaucoup aidé à ce niveau. (Instagram me fournit ma petite dose d’amour quotidien héhé)
Alors n’hésitez pas à en parler, on est quand même énormément à être dans ce genre de configuration à l’égard de nous même et c’est toujours sympa de pouvoir cracher et libérer tout ça!
Je vous souhaite une bonne semaine, prenez soin de vous!
See You Nara!
Le Blabla non organisé de Cofee 
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