Hellooooooooooooooooooooo!
Aujourd’hui sort dans les salles françaises The Greatest Showman, comédie musicale retraçant le parcours de P.T Barnum, entrepreneur de spectacle et fondateur du cirque du même nom.
Je ne l’ai pas encore vu mais je me suis dit que ça serait une bonne occasion de faire un article sur les films musicaux que j’apprécie!
Bien sur je ne prétends pas faire un classement ni m’ériger en spécialiste de la chose mais plutôt de vous faire un rapide panorama avec des films très différents que j’apprécie personnellement beaucoup. (J’espère donc qu’au moins un vous plaira!)
J’ai choisi finalement surtout des films anglophones donc je prie les plus francophones d’entre vous de me pardonner, j’avoue avoir fait dans le plutôt grand public. Je n’ai pas non plus une immense culture en comédie musicale non occidentalo-centré donc je suis prête à recevoir toutes vos suggestions à ce niveau!
-Le classique ; West Side Story (1961)
Commençons par l’un des monuments, aussi bien du point de vue des Musicals de Broadway que du cinéma. Adaptation d’une pièce de la comédie musicale de Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents, West Side Story sort en 1961 et est réalisé par Robert Wise et Jerome Robbins.
D’un point de vue purement narratif, je ne peux que vous dire que c’est l’adaptation de Roméo et Juliette mais transposé à New-York dans les années 50 où s’opposent deux gangs rivaux, les Jets et les Sharks. Mais surprise, (enfin pas vraiment puisque vous connaissez surement le principe de la pièce de ce cher William Shakespeare) tout bascule lorsque Tony, ex-chef des Jets, et Maria, la sœur du chef des Sharks, tombent amoureux
Que dire de plus sur WSS à part que c’est vraiment un classique et que vous comprendrez beaucoup de choses sur la structure, les chorégraphies, et la musique de tout ce qui s’est fait après? D’un point de vue cinématographique, ça a peut être vieilli (quoi que la version remasterisée soit à mon sens très bien) mais on ne voit clairement pas le temps passer. Les thématiques sont toujours aussi contemporaines, particulièrement la question de l’immigration, et les musiques sont vraiment très très cools.
West Side Story c’est LE film que tous les fans de comédies musicales connaissent mais que moi j’ai vu il y a moins d’un an parce que, hé, ne vous mettez pas la pression sur ce qu’il faut voir ou pas. (Il ne FAUT rien voir d’ailleurs, vous faîtes ce que vous voulez).
Comme petit extrait, je vous mets cette chanson que je trouve plutôt très parlante et intéressante avec l’opposition de l’American Dream avec la dure réalité des immigrés, à l’époque mais qui trouve encore une résonance grinçante aujourd’hui.
Anita je t’aime.
-Le Planant ; Hair (1979)
Dans la catégorie film adapté d’un musical, Hair est à la fois intriguant et fascinant. Le film sorti en 1979 (donc une dizaine d’années après le musical) est de Milos Forman et raconte l’histoire de Claude, fils d’un fermier, qui croit en Dieu et vient à New York en tant que patriote pour commencer son temps de service pour la guerre du Vietnam. Mais il rencontre un groupe de hippies à Central Park et fait alors l’expérience de la liberté, des drogues et de l’amour, finissant par cesser peu à peu de croire en ce qu’il avait jusque‑là considéré comme acquis et juste.
Comme vous avez pu le comprendre, ce film est un film anti-guerre, pro liberté, et délicieusement psychédélique. Je l’ai vu sans savoir à quoi m’attendre et je suis restée assez perturbée de ce visionnage, à la fois touché par les thèmes du film et pensive face à la soudaine fin de l’oeuvre qui, sans spoiler, tranche avec la première partie pour replonger dans un réalisme et une narration franche qui transmet sans fioritures la désillusion de la réalité.
C’est un objet que vous aurez peut être du mal à aborder dans un premier temps si vous avez des goûts assez classiques en terme de musicals ou de films mais si vous rentrez dedans vous en sortirez satisfaits de cette expérience.
Encore une fois, il y a fort à parier que même sans avoir vu le film vous connaissiez certaines des chansons cultes qui le composent.
Let the Sun Shiiiiiiiiiiine In…
L’avantage c’est que je n’ai pas eue à beaucoup réfléchir avant de choisir la chanson que je voulais vous montrer :
– Mon petit chouchou ; Moulin Rouge (2001)
On retourne sur les histoires d’amour plus conventionnelles avec Moulin Rouge. L’histoire prend place à la fin du 19e siècle, dans le Paris de la Belle Epoque, ou Christian, jeune poète désargenté, s’installe dans le quartier de Montmartre dans le but de mener une vie de bohème.
Il rêve d’écrire une grande pièce, et le peintre Toulouse-Lautrec a justement besoin d’un spectacle grandiose pour le Moulin Rouge. Suite à un subtile (non) stratagème, Christian est engagé pour l’écrire. C’est là qu’il tombe amoureux de la courtisane Satine, le « diamant » du célèbre cabaret…
Alors déjà, j’adore Baz Luhrmann qui a aussi réalisé un autre de mes films préférés, Roméo + Juliette. C’est tragique, c’est flamboyant, c’est beau, c’est enivrant.
Non je ne suis pas objective. Et ce film est surement la raison pour laquelle je crains le plus de voir The Greatest Showman tant je trouve qu’il réunit tout ce qu’il faut avec les justes ingrédients et la bonne quantité. Si vous n’aviez jamais entendu Ewan Mc Gregor chanter avant vous serez peut-être surpris, moi ça m’a littéralement soufflé. Nicole Kidman est elle aussi magnifique même si son personnage est au premier abord un peu agaçant.
Anecdotique mais quand je le regardais au début (donc les 30 premières fois), j’étais une fervent partisane de Christian, pauvre homme éploré d’amour pour Satine. Mais en m’ouvrant aux diverses problématiques féministes, je pense que ma vision a évolué et maintenant je reste convaincue que la véritable héroïne du film c’est Satine et que Christian ne lui arrive pas à la cheville.
Ça reste tout de même une très belle histoire d’amour, un peu commune, parfois perchée (la lune moustachue qui chante de l’opéra <3) mais plutôt très juste et poétique avec une transposition de chansons modernes dans un univers qui ne l’est pas et un travail ouf sur la bande-son. Je ne l’ai pas mise ici car il y a du spoil mais la version de Roxanne du film est la plus belle reprise que j’ai pu entendre de Police.
En attendant, petit Medley mignonnet;
-Le Burtonien ; Sweeney Todd (2007)*
*Nota; J’ai un peu hésité avant de mettre celui là au vu des griefs imputés à Depp depuis quelques temps. Cependant ce film me ramène à une époque décisive pour moi et il me rappelle beaucoup de souvenirs très positifs (oui, vu la thématique du film vous pourrez trouver cela curieux). Donc en soit c’est un film que j’apprécie pour pleins de raisons mais maintenant je ne peux m’empêcher de grimacer quand je vois Depp, ça me rend triste et je tenais quand même à rappeler que, malgré le fait que j’apprécie son personnage dans ce film et qu’il est antérieur aux événements négatifs dont je parle, je garde en mémoire ce qu’il a pu faire depuis.
On retourne aux adaptations de Musicals avec le barbier! Evadé de prison, Benjamin Barker regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l’infâme Juge Turpin qui le condamna injustement pour lui prendre sa femme, Lucy, et son bébé, Johanna. Benjamin prend le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier et s’associe à Mme Nellie Lovett qui l’aidera dans ses sinistres desseins. (Spoilers; il y aura de la tourte avec de l’humain dedans.)
Parallèlement, un jeune marin, Anthony, qui avait receuilli Sweeney lors de son évasion tombe amoureux de Johanna devenue grande (vous suivez toujours?) et se met en tête de la délivrer de l’affreux juge Turpin.
Comme expliqué dans ma note, Sweeney Todd me ramène à une période très cool de ma vie, l’été ou je suis parti de mon foyer pour faire mes études et me mettre en colocation avec l’une des personnes les plus importantes de ma vie avec qui nous chantions des tas de choses comme, par exemple, ce film.
J’ai cependant vraiment apprécié l’histoire qui, sans être non plus le scénario le plus positif de la Terre est assez sympa et les musiques sont très appréciables, surtout en prenant en compte que les acteurs chantent eux-même. On sent que Rickman n’est pas chanteur mais sa voix a un petit charme non négligeable je trouve!
Bon après, ça reste du Burton, si vous n’aimez pas trop les ambiances sombres et gothiques, l’humour macabre et le jeu de Johnny Depp, je vous encouragerais cependant à vous tourner vers la version scène de l’oeuvre (disponible sur youtube la dernière fois que j’avais regardé) où vous pourrez apprécier toute la musicalité de l’oeuvre sans sa mise en scène très Burtonienne.
En fait dans ce passage musical, vous pouvez voir Grindelwald vieux (sigh) raser Rogue avant de se faire interrompre par Grindelwald jeune. Quand on vous dit que le fandom Harry Potter est présent partout…
-Le punchy Mamma Mia (2008)
Alors là comme ça une comédie musicale basée sur les tubes d’Abba, j’avoue que sur le papier, je signe pas forcément. Et j’aurais tort.
Le film est donc là encore adapté d’une comédie musicale de 1999. (Et une suite est prévue en 2018 je suis si excitée!)
Sur l’île grecque Kalokairi, Donna Sheridan tient un hôtel méditerranéen avec sa fille Sophie et son fiancé Sky. Ces derniers vont bientôt se marier Sophie souhaiterait donc que son père l’accompagne à l’autel. Problème, elle ne connaît pas son identité. En feuilletant le journal intime de Donna découvre le nom de trois hommes ayant chacun la possibilité d’être son père, et auxquels elle envoie une invitation : Bill Anderson, Sam Carmichael et Harry Bright. Les trois hommes vont donc embarquer pour l’île, sans se connaître et sans se douter à aucun moment de la vraie raison de leur venue.
La première fois que j’ai vu ce film, j’ai été prise d’une soudaine envie de partir en Grèce pour monter une maison d’hôtes loin de la civilisation. L’ambiance générale du film est vraiment très Feel Good, les musiques d’Abba sont vraiment très bien incorporées et remises au goût du jour et les différents acteurs chantent de façon correcte. (Sauf Meryl qui a conquis mon petit coeur dès la première chanson)
Je suis presque nostalgique d’une époque et d’un pays que je ne connais pas en voyant ce film et je regrette presque d’avoir abandonné mon apprentissage du grec moderne.
Et puis excusez moi bien mais Colin Farrell et surtout Meryll Streep. (Je ne sais vraiment pas lequel des deux j’ai le plus envie de séduire dans la vraie vie.)
Les déguisements du début me plongent dans l’hilarité mais me font craindre pour le Spin Off…
-Le petit frère français ; Toi, Moi, Les autres (2011)
Pour changer un peu, un film d’une réalisatrice française, Audrey Estrougo. Le jeune (et insupportable) Gab a une vie plus que pépère : une fiancée, un mariage en préparation, une famille très aisée. Leïla, elle, a une vie plus compliquée : des études de droit qui ne marchent pas si bien que ça, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt…
Lorsque Gab renverse le petit frère de Leïla, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour. Dans un même temps, le film se focalise aussi sur Tina, proche confidente de Leïla, sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière qui finit par se faire arrêter, entraînant des tensions et la remise en question de l’histoire d’amor entre Leïla et Gab dont le père est préfet de police.
Ce film a reçu un accueil apparemment très mitigé. A vrai dire je ne suis tombé dessus que par hasard, en fouillant un peu dans la catégorie musicale de Netflix.
Je n’ai pas grand chose à dire dessus, c’est sympa, c’est mignon, ça se laisser regarder. Le scénario est pas fou mais il y a vraiment des idées intéressantes, aussi bien au niveau de la mise en scène que de la musique. Si vous êtes plus chansons françaises qu’internationales, ça peut peut être vous plaire malgré un jeu d’acteur assez inégal.
On sent les bonnes intentions, notamment à travers le traitement de la différence, la dénonciation du mépris envers les banlieues et la question des Sans papiers, mais à mon sens, malgré quelques fulgurances et un ensemble sympa, ce film ne reste pas forcément en tête et ne creuse jamais complètement là ou il faudrait creuser en restant dans un positivisme et une naïveté parfois énervante. Je vous encourage bien sur à le regarder pour vous faire votre propre avis!
-Le classique intemporel ; Les Misérables (2012)
Ce film britannique est l’adaptation de la Comédie Musicale à succès de 1980, elle même la libre adaptation du roman de Victor Hugo de 1862. C’est donc une adaptation d’un classique mais je vais vous resituer un peu si vous ne l’avez pas lu ou vu sous ses différentes formes;
France, 19e siècle, Jean Valjean, ex-bagnard repenti sort du bagne et prend en charge la petite Cosette, fille biologique de la défunte Fantine, jeune ouvrière qui était tombée dans la prostitution pour subvenir aux besoins de sa fille qu’elle avait malencontreusement confiée à un couple de scélérats, les Thénardiers. Mais Jean Valjean, depuis sa libération, est impitoyablement traqué par l’intransigeant policier Javert pour n’avoir pas respecté sa liberté conditionnelle.
L’histoire suit Valjean depuis sa sortie du bagne en passant par l’émeute de juin 1832 avec les différentes étapes de la transformation du personnage au contact des différents autres protagonistes dans son cheminement vers la rédemption.
Ça c’est l’histoire de base que la comédie musicale adapte en prenant tout de même certaines libertés et en privilégiant certains aspects et certains personnages à d’autres.
C’est ce film qui m’a fait tomber dans les musicals puisqu’après son visionnage je n’étais qu’un puit sans fond avide de nouvelles expériences du même genre. Laissez moi vous dire que je vendrais un rein père et mère pour aller voir la version scène à Londres ou à Chicago.
Ce que certains ont pu reprocher aux films et que je trouve assez injuste, c’est la façon de chanter de certains acteurs, notamment Russell Crowe qui, je trouve, s’il n’a pas une voix exceptionnel est quand même vibrant et très juste dans son interprétation de Javert (crac). Le fait de prendre des têtes d’affiches plutôt que des chanteurs professionnels est un autre débat mais en l’occurrence les acteurices choisi.e.s sont plutôt bon.ne.s. Anne Hattaway est dans le pathos nécessaire, Hugh Jackman est très bon et NEWT SCAMANDER JOUE MARIUS Eddy Redmayne est presque touchant.
Mais il faut être prêt à entendre chanter tout le temps. Contrairement aux autres films dont je vous parle, vous n’avez quasiment pas de phases parlées et ça peut perturber. (Moi je m’y fais très bien, j’aimerais que la vie soit chantée en continu.)
Bon sinon c’est beau, c’est grandiose, l’histoire est parfaite parce que Victor Hugo et les musiques sont sans fautes, les thèmes musicaux incroyables… Si la perspective d’entendre chanter pendant deux heures ne vous dérange pas, foncez!
Et comme extrait, c’est dur de choisir mais cette ouverture, parce qu’elle me prend toujours autant aux tripes:
-Le conte de fée revisité ; Into the Woods (2015)
J’ai beaucoup attendu ce film quand il a été annoncé. Adaptation d’une comédie musicale de 1986, le film raconte les histoires croisées de Cendrillon, de Raiponce, du Petit Chaperon Rouge, de Jack et le Haricot Magique ainsi que d’un boulanger et sa femme. À la suite d’une malédiction jetée par une voisine sorcière sur son père alors qu’il n’était qu’un enfant, le boulanger ne peut pas avoir d’enfants.
Elle leur permet cependant de conclure un marché en leur donnant une liste d’éléments à lui ramener ; une vache blanche comme le lait (celle de Jack), une pantoufle aussi pure que l’or (celle de Cendrillon), le chaperon rouge comme le sang (celui du petit chaperon rouge) et les cheveux blonds comme le maïs (ceux de Raiponce).
Chacun des différents personnages désire ardemment quelque chose et c’est dans les bois qu’ils trouveront, ou non, l’objet de leurs désirs, désirs bouleversés par la recherche du boulanger qui perturbe les histoires des autres personnages de contes qu’on découvrira très vite liés les uns aux autres.
Ce film est un délice quand on aime les comédies musicales et les contes de fées. Et si vous me suivez un peu, vous savez que j’adore les contes de fées et leur réécriture. Je me suis donc dit « Chouette, ça c’est pour toi! ». Et effectivement, j’ai beaucoup d’affection pour ce film aux musiques soignées et à l’esthétique très chouette à regarder. Le seul défaut à mon sens vient du rythme du film qui découle selon moi d’un découpage narratif discutable avec une fausse fin qui freine la deuxième partie et perturbe le spectateur. (C’est en tout cas l’effet que j’ai eue et que les amies qui l’ont vu avec moi ont eues)
Au delà de ça c’est vraiment un film que je conseille aux aficionados de Disney. Au delà de ça le casting est assez sympa puisque Meryl Streep, James Corden, Anna Kendrick, Chris Pine et bien d’autres se donnent la réplique. On retrouve même Daniel Huttlestone, le Gavroche des Misérables en un Jack tout à fait convaincant! C’est beaucoup plus sombre et dérangeant que ce que l’on pourrait penser au premier abord avec un traitement des contes qui se veut fidèle aux histoires écrites d’origines (Grimm pour la plupart) avec parfois une critique sous-jacente et la remise en question des stéréotype de contes établies.
Pour la petite blague, je vous mets la chanson la plus 1000eme degré de ce film avec la parodie du prince/beau gosse de service qui chante chemise ouverte sous les cascades d’eau. L’occasion de montrer que, de temps en temps, Disney aime se moquer de lui même:
Autres films à piocher sans modération ;
Le magicien d’Oz , Chicago, Grease, Burlesque, Pitch Perfect…. (Liste Non-exhaustive)
Voilà, c’est tout pour cette petite sélection personnelle, en vous souhaitant une bonne journée pleine de chant et de bonne humeur!
See You Nara!
Le Blabla non organisé de Cofee 
Hey!
Merci pour les idées de films 😉
J’avais essayé de regarder Sweeney Todd mais j’avais pas accroché (j’adore pourtant le casting – Alan Rickman, ALWAYS !) Je réessayerai un jour.
Mamma Mia, c’est la base. C’est une dose de bonne humeur ! VIIITE le 2 cet été, qui promet de bonnes choses !
Moulin Rouge avec la reprise de Roxane, un classique !
Merci encore pour cet article, que je garde précieusement au cas où j’aurais besoin d’idée, pour mes soirées d’hiver.
Tiff
J’aimeJ’aime